Fida Hammami: On n'a pas besoin de loi protégeant les sécuritaires
Fida Hammami, membre d'Amnesty International est revenu sur le projet loi relatif à la répression des atteintes contre les forces armées.
Fida Hammami a déclaré qu'il est nécessaire de protéger les forces de sécurité et l'armée mais qu'il est nécessaire de défendre les droits de l'homme.
Pour la membre de la LTDH, la problématique est que ce projet de loi touche les droits du citoyen, à savoir la liberté d'expression, la mission d'investigation des journalistes, et bien d'autres, ajoutant que ceci n'est pas conforme aux dispositions de la constitution tunisienne.
Elle a souligné que la loi stipule que toute personne qui a accès à des informations portant sur la sécurité de l'Etat peut être condamnée à deux ans de prison et d'une amende de 50 mille dinars.
Fida Hammami a évoqué l'article 18 du projet de loi relatif à la répression des atteintes contre les forces armées permet l'immunité aux sécuritaires, citant l'utilisation de l'arme.
Elle a estimé qu'en Tunisie, des lois sont déjà activées permettant la protection des sécuritaires.